L'Alerte Sportive de
St Romain en Gal
est affiliée à la FSCF.

Histoire et petites histoires de la Fédé

Les personnalités de la fédération

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Les personnalités de la fédération à partir de 1898
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Paul Michaux

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Paul Michaux
Médecin , fondateur de la Fédération
né en 1854 décédé en 1923
Président de la Fédération  entre 1898 et  1923
Son but: donner le goût  du sport  par la pratique  de la gymnastique  et la culture physique

Son nom a été donné a une place à paris dans le seizième arrondissement
Elle faisait auparavant partie de l'Avenue du Parc des Princes
Le 21 juillet 1934, le nom de Paul Michaux  a été donné à cette place qui reste animé très tard les soirs de match.

Deux villes ont donné le nom de Paul Michaux à une de leurs rues, il s'agit de St Sébastion sur Loire et de Metz.

Rue du Dr Paul Michaux

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Charles SIMON 

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[photographie de presse] / [Agence Rol]

Secrétaire de la FGSPF

Tombé au front en 1915, il a été le créateur  du Comité inter fédéral de Football (ex FFF)
En sa mémoire Paul MICHAUX  a demandé à l'orfèvre Chobillon de créer un objet d'art, ce sera la Coupe de France de Football (également appelée coupe Charles Simon)
Les établissements Chobillon de Ménilmontant réputés depuis 1840
le trophée, pesant 3,2kgs, était à l'origine posé sur un socle  en marbre pesant 15 kgs !
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le concours international  des Gymnastes Catholiques à Strasbourg  les 6,7 et 8 août 1921

Un exemple des grands concours des débuts de la FGSPF, le concours international  des Gymnastes Catholiques à Strasbourg  les 6,7 et 8 août 1921.

Une grande manifestation placée  sous le Haut Patronage d'Alexandre Millerand président de la république  et du Maréchal Foch.
273 sociétés participantes parmi lesquelles des sociétés slovènes, suisses, tchécoslovaques,, belges, luxembourgoises, italiennes.
Au programme :
vendredi 20h réception du drapeau fédéral 21h retraite militaire
Samedi  sur l'esplanade  concours de Gymnastique, de Préparation Militaire, de Musique et de Batteries  à 21h défilés des sociétés  de gymnastique et de musique.
Dimanche  à partir de 6h continuation  des concours et des championnats  suivi à 11h de la messe solennelle  des gymnastes
A 14h30 grande fête de la gymnastique
A 21h grande fête de nuit 

Le concours de Nice en 1932 (extrait de l'article  trouvé sur l'historique de la ville de Woippy (Lorraine)


« C'est du 15 au 18 juillet que se déroule, à Nice, le grand concours national et international de la Fédération des patronages de France….. A cet important concours prendront part 422 sociétés de gymnastique, avec 15 300 gymnastes ; 180 sociétés de musique avec 4 000 musiciens, en plus 37 sociétés de chant, 95 sociétés de tir, 36 sociétés de natation. ….
le dimanche , toutes les Sociétés se rassemblèrent à 11 heures, sur le terrain du concours, où S. Exc. Mgr. Maglione dit la messe. Remarqué, un bon nombre d'évêques et de prélats, parmi lesquels l'archevêque d'Aix. Mgr Rémond, évêque de Nice, dans un sermon empreint de pacifisme le plus pur, souhaita l'entente européenne comme la pratiquent les gymnastes. Ceci dit en passant pour marquer l'offensive, restée dans l'ombre, des partis laïques et anticléricaux, qui n'avaient trouvé rien de mieux que de placarder des affiches injurieuses, faisant mentir leur base de lutte qui est la paix, mais ne la mettant guère en pratique. L'après-midi eut lieu la fête. 10 000 adultes et 5 000 pupilles émerveillèrent les quelques milliers de spectateurs par un mouvement d'ensemble très bien exécuté, sous la direction compétente de M. Gérodit, de Paris. Un. magnifique coup d'œil fut la présentation des drapeaux, au nombre de 490. Les hymnes nationaux saluèrent. les drapeaux belges, polonais, suisses, tchécoslovaques, et français. Avant la lecture du palmarès, M. Hébrard, le président de la F. G. S. P. F., remercia en termes éloquents et émouvants le comité organisateur, après avoir, au préalable, présenté les Excellences, de leur soutien. Le soir, nouvelle fête de nuit et clôture, de la fête avec le concours de la fanfare de la Garde républicaine, dont le chef, M. Defrance, dirigea avec maestria le chant fédéral, chanté par tous les gymnastes… ». 

Concours International de la FGSPF à Paris les 10 et 11 juillet 1937 (extrait de l'historique de la ville de Woippy(Lorraine))


« …Au moment où les cercles de l'Union Jeanne-la-Lorraine vont quitter la Moselle pour se rendre à Paris, le comité de l'U.J.L.L. tient à attirer l'attention de leurs dirigeants et de leurs membres sur la nécessité de respecter scrupuleusement les consignes données dans le dernier numéro les « Jeunes » concernant les cantonnements, les rassemblements et la tenue.
Il importe que la masse des 30.000 gymnastes et musiciens des Patronages qui vont circuler pendant quatre ou cinq jours à Paris donne une excellente impression de la puissante organisation de la Fédération et que, d'autre part, aucun incident ne vienne attrister cette magnifique manifestation.
Le comité de l'U.J.L.L. recommande donc très vivement à tous de garder à Paris une tenue parfaite et pendant les trajets à l'aller et au retour, en chemin de fer, en métro, en tramways, d'observer les règlements de prudence imposés à tous les voyageurs.
Munir les gymnastes surtout de vêtements suffisants en cas de froid ou de pluie et surveiller leur alimentation et leur couchage, autant que leur attitude, leur indiquer nettement avant le départ, où se trouvent leur cantonnement et le Parc des Princes..
Mêlés aux 30.000 gymnastes et musiciens rassemblés par la F.G.S.P.F., ils ont vécu, le 11 juillet surtout, des heures émouvantes et ceux qui les regardaient des gradins du Parc des Princes ne pouvaient plus par instants, cacher leur profonde émotion.
648 sociétés avec un effectif moyen de 40 au minimum (sans compter ceux qui n'avaient pas de place déterminée dans le rang et les accompagnateurs…) avaient répondu à l'appel du Comité de la fédération de patronages de France.
Des délégations étrangères, au nombre de 48, venues de tous les coins de l'Europe complétaient les 12 colonnes, qu'un état- major de moniteurs faisait évoluer à l'aide d'énormes haut-parleurs, et cette masse de musiciens et de gymnastes, le 10 et le 11, circula, concourut et défila sans heurts, sans à-coups, sans incidents tant était bien préparée la partie technique du programme.
De la porte de Versailles, où un centre d'hébergement immense avait été organisé, du Parc des Princes et du Stade Jean Bouin, les membres de la F.G.S.P.F. ne cessèrent de donner partout l'exemple de la tenue la plus parfaite ; ils forcèrent l'admiration des Parisiens par leur attitude et leur discipline autant que par leur nombre et leurs performances aux concours.
Les concours du 10 eurent lieu pour la musique, en partie à l'Orphelinat d'Auteuil, en partie au Parc des Princes, cependant que les concours d'athlétisme et de gymnastique se déroulaient au Stade Jean Bouin et au Parc des Princes, ainsi que dans leurs annexes.
Une foule de jurés venus de tous les coins de France notèrent les épreuves du matin et du soir, sur des terrains qui se révélèrent vite trop petits en raison de l'affluence de sociétés concurrentes ; il fallut aux uns et aux autres faire preuve de bonne camaraderie et d'esprit sportif pour ne pas se gêner mutuellement dans leurs mouvements et évolutions.
Une fête de nuit avait été prévue pour le 10 au soir. Elle connut évidemment un grand succès, car elle était bien organisée et que d'excellentes attractions y furent données.
Mais les instants le plus beaux de ces deux journées du Concours International de la F.G.S.P.F. furent le rassemblement de tous les effectifs pour la messe solennelle au Parc des Princes, le 12 au matin, et le même jour, à partir de 14 heures, le grand Festival de musique et de gymnastique.
Au passage des délégations étrangères, des applaudissements tels qu'on peut à peine se les imaginer, éclatèrent et quand le salut aux drapeaux fut exécuté, suivi de la Marseillaise, ce furent des clameurs impressionnantes qui éclatèrent dans les tribunes et sur les gradins.
L'émotion fut à son comble, quand on vit descendre successivement en rangs impeccables les 12 colonnes des 30.000 musiciens et gymnastes, venant des vestiaires par l'extrémité des gradins, en haut desquels surgit tout à coup […] doucement au vent !
Massée sur les gradins à peine suffisants, une foule de spectateurs criait ses félicitations aux exécutants qui prirent part au festival de l'après-midi ; il fallut, pour satisfaire le public, reprendre le mouvement d'ensemble des adultes, dont le spectacle était vraiment surprenant. Au soir de cette manifestation grandiose, chacun emporta certainement un souvenir ému des deux journées du 10 et du 11 juillet, et on en parlera longtemps encore dans les coins les plus reculés de la France et de l'Europe.
Deux ombres pourtant à ces magnifiques tableaux : Par suite de la grève de l'hôtellerie tous les cuisiniers du centre d'hébergement abandonnèrent successivement leur poste, et d'autre part, le défilé par les Champs Elysées et le salut à l'Arc de Triomphe des gymnastes furent interdits par le Gouvernement.
On comprend mal pourquoi des cuisiniers ont rompu leurs engagements sans préavis, au risque de priver de nourriture la grande masse des enfants de cultivateurs, d'usiniers et d'employés qui constituent la Fédération des Patronages, laquelle n'a rien d'un hôtelier refusant d'appliquer la loi des 40 heures.
Mais on ne s'explique pas non plus pourquoi le Gouvernement interdit au dernier moment aux 30.000 gymnastes et musiciens de la F.G.S.P.F., réunis à Paris, disciplinés comme des soldats, calmes et impeccables dans leurs tenues de sport, d'aller porter leur hommage respectueux à leur grand aîné inconnu, mort pour la Patrie !
N'importe, la manifestation de 1937 restera un des témoignages les plus probants de la puissance de la F.G.S.P.F. et du bien qu'elle fait parmi les jeunes du Pays. (LL)

Sigles et logos au fil du temps

Le nouveau logo par JFG

Une nouvelle identité visuelle  de la Fédération ( marque déposée à l'INPI , avec l'aide  de l'agence de communication " Logic Corporate ") 
Voulue par la Fédé , cette nouvelle identité visuelle est issue d'une réflexion participative pour distinguer le caractère unique de la FSCF.
Elle Met en évidence 3 points :
"                L'humanisme (plaisir, épanouissement, respect…)
"                Le partage (famille, entraide, diversité..)
"                L'organisation (soutien, compétences,  union, engagement..)


petite explication :
les couleurs primaires avec couleurs vives  représentent la gaieté, la communication  et la pluridisciplinarité
la structure rectangulaire  représente le chemin parsemé d'étapes aussi bien physiques qu'intellectuelles
la structure ouverte  indique un parcours ouvert où chacun est libre de choisir sa propre voie
la structure  ludique veut rappeler  les nombreuses activités proposées par  les associations de la Fédé
la dénomination  écrite en toute lettre  précise bien les choses. A noter  les 2 mots mis en valeur en gros caractères  : sportive et culturelle 

Il y a une signature :
" Révéler la passion qui vous anime "

Les différents sigles de la Fédé

1898 : Union des Sociétés de Gymnastique et d'Instruction Militaire des Patronages et Œuvres de Jeunesse de France  (USGIMPOJF)
1901 : Fédération des Sociétés Catholiques de Gymnastique ( FSCG)
1903 : Fédération Gymnastique  et Sportive des Patronages de France(FGSPF)
1947 : Fédération Sportive de France (FSF)
1968 : Fédération Sportive et Culturelle de France ( FSCF)

Les jeunes



Journal fédéral, magazine mensuel. C'est le bulletin des 94 fédérations sportives de la fédération

Annonce de création  le 5 janvier 1903 dans le journal le patronage.

Cette revue, qui n'a jamais  cessé de paraitre depuis 1903 a connu beaucoup de vicissitudes en plus d'un siècle d'existence. Elle s'adresse  principalement aux entraîneurs et aux dirigeants .

Edition hebdomadaire qui, dès 1906,  parait  sur 4 pages il passera bimensuel de janvier 1947 à 1956

La numérotation un temps anarchique  prendra une forme plus simple  en 1957.

Le numéro du 6 janvier 1947 porte le numéro 1738, hebdomadaire jusqu‘en 1966, bimensuel sur 8 ou 12 pages

En 1996  c'est la révolution  pour le journal. Devant la montée des nouvelles technologies  et notamment internet  et après  les enquêtes et les informations auprès des lecteurs  le journal devient un  magazine de société. Ceux qui veulent retrouver les résultats et les comptes rendus de réunion doivent  aller vers les lettres par activités ou le numéro spécial  annuel  reprenant les principaux résultats.

Vous retrouverez  divers  en-tête depuis 1957

Pour plus de détails vous pouvez vous référer au volume 2 du pavé intitulé « petite histoire  partielle et partiale  de la Fédération Sportive et Culturelle de France (1948-1998) de J.Marie JOUARET (L'Alerte en possède un exemplaire)



 

En-tête du journal "Les Jeunes"

Les différentes en-têtes du journal Les Jeunes de 1957 à nos jours

CHANT FEDERAL 

Paroles de M.A. Belliard et musique de G.Defrance

Refrain
nous voici debout dans l'arène
o france applaudis nos combats
la voix des grands morts nous entraîne
et la fédé guide nos pas

1er couplet
les bras tendus pour les gestes d'apôtres
nous serons forts, aimants et généreux
fiers d'être nous, joyeux d'aider les autres
nous seront bons les bras tendus vers eux

2ème couplet
le front levé pour la noble prière
nous irons droit, affirmant notre foi
nous entrerons, lutteurs dans la carrière
o Dieu vivant, le front levé vers toi

3ème couplet
le coeur vaillant, Français que rien n'arrête
nous marcherons d'un pas alerte et sûr
nous serons là, phalange toujours prête
et nous tiendrons le coeur vaillant et pur
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La partition

Gabriel DEFRANCE

Gabriel DEFRANCE, né en 1878, était devenu tambour major de la garde républicaine en 1911. Le Docteur Michaux, président de la fédération avait bien compris l'intérêt des fanfares et cliques pour les grands défilés organisés lors des concours régionaux, nationaux et internationaux et sollicite pour cela Gabriel DEFRANCE.

Gabriel DEFRANCE répond à la demande du Docteur Michaux et créé la commission de France de musique au sein de la FGSPF en 1911. Il est le compositeur du chant fédéral. Les paroles sont de M.A Belliard.

Au sein de  la garde républicaine, il mène une action de fond qui le verra mettre en place des clairons-basses, des clairons-basses à deux pistons et des clairons-contrebasses. Il travaille de paire avec Louis Pierre PRODHOMME, Trompette-Major de la fanfare à cheval qui lui aussi, au sein de son groupe  met en place des trompettes-basses à deux pistons.

L'action de Gabriel DEFRANCE dura dans le temps. Il quitta ses fonctions à la Garde en 1933.

Lors de la fête de nuit du cinquième concours international de la F.G.S.P.F., à Nice en 1932 avec le concours de la fanfare de la Garde républicaine, le chef, M. Defrance, dirigea avec maestria le chant fédéral, chanté par tous les gymnastes (source : histoire de Woippy). Il décédera en 1952.
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Dernière mise à jour vendredi 26 février 2016

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